Quelques jours avec moi
Quand on est fan, on est fan, moi je suis fan de Dominique Lavanant. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à une anti-star m'émeut au plus haut point. Donc en fan de Dominique, je cours voir Quelques jours avec moi diffusé dans le cadre d'une rétrospective Claude Sautet au cinéma Le Reflet médicis à Paris. Le film est joli mais le scénario manque comme parfois chez Sautet de cohérence. Je vais m'attirer les foudres des lecteurs un peu cinéphiles mais désolée, je trouve que Max et les ferrailleurs en dehors de l'interprétation magistrale des acteurs est quelque peu bancal. J'entends déjà d'ici les sifflements des lecteurs.
Alors revenons à notre sujet, Quelques jours avec moi raconte les quelques jours qu'un homme, Auteuil ( un gentil givré plein aux as ), passe avec une femme Bonnaire ( boniche aux allures de femme fatale ) qui bien qu'étant plus ou moins casée fait chavirer le coeur de notre homme. Le film est à sa manière un remake de Cendrillon à la française. Dans le rôle des patrons de la belle ensorcelleuse Lavanant et Marielle, difficile de trouver mieux en époux magouilleurs. Marielle, lui, est l'employé d'Auteuil. Bonnaire ayant donc le patron de son patron dans la poche peut démissionner à sa guise et commencer à se la jouer auprès de ses anciens employeurs tout en se lovant avec son protecteur. Claude Sautet montre dans ce film les relations humaines et sociales très souvent marquées par l'hypocrisie.